La voiture d’occasion a enregistré une année record en 2021

Le marché de la voiture neuve est perturbé par les soucis d’approvisionnement. Si le marché de l’occasion en profite, il est aussi victime par ricochet de problèmes similaires. Le manque d’offre en véhicules de seconde main pousse les prix à la hausse. Même si on est encore loin de l’explosion des tarifs enregistrés sur certains marchés.Changement de titulaire en ligne

Délais et tarifs du neuf poussent les candidats acheteurs vers l’occasion… ou à garder leur voiture

L’achat d’une voiture neuve aujourd’hui relève du parcours du combattant. Non seulement il est courant de devoir patienter des mois. Mais les prix connaissent également de grosses pressions haussières en raison de l’inflation générale des prix et de la loi de l’offre et de la demande. Une autre raison favorise les voitures d’occasion, à savoir le malus écologique, toujours plus raide sur les voitures flambant neuves. Néanmoins, le marché de l’occasion est également une victime collatérale les problèmes de l’industrie automobile dans son ensemble.

En effet, la plupart des gens qui achètent une voiture neuve souhaitent remplacer un véhicule. Celui-ci vient donc alimenter le marché de l’occasion. Lorsque les ventes des constructeurs chutent, il y a donc moins de voitures disponibles sur le marché. C’est pourquoi, même si l’occasion est en meilleure posture que le neuf, le marché « souffre » égale#ment en volume de vente.

Les ventes de véhicules d’occasion 2021

L’année dernière, on a enregistré un peu plus de 6 millions de changements de titulaire de carte grise. Cela reste malgré tout un record historique, ainsi qu’une croissance de presque 8 % par rapport à 2020. Pour le neuf, la croissance n’a même pas atteint 0,5 %. Cependant, les transactions baissent sur certains marchés, notamment celui de l’occasion très récente (moins de 2 ans). Les stocks tendus sont responsables de la situation, peut-être aussi les prix.

En effet, la somme à débourser pour un véhicule d’occasion a augmenté. Avec une hausse moyenne de 6 %, on est loin des 40 % relevés en Amérique, par exemple. Cela dit, cette appréciation est asymétrique. Sur les marques les plus populaires, par exemple les constructeurs premium allemands, les décotes sont désormais minimes.

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